Le 28 janvier 2025, le Comité de Pilotage (COPIL) du Projet Tefiala, officiellement connu sous le nom de « Projet de conservation de la biodiversité, restauration et développement durable intégré des sous-bassins versants du Mangoky », a tenu une réunion essentielle. Lors de cette rencontre, Monsieur RAMINDO Gaëtan, Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, a représenté Monsieur le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Monsieur HAJARISON François Sergio.
Le rapport de performance du projet pour le deuxième semestre de l’année 2024, couvrant la période de juillet à décembre, a été approuvé par le COPIL. Les actions planifiées pour le premier semestre de 2025 ont également reçu le feu vert. Voici un aperçu des actions par région :
Région Haute Matsiatra (Ranomainty et Volanony Matsiatra)
- 55 hectares de forêts naturelles enrichies
- 60 hectares de terres reboisées
- 60 hectares de terres dégradées restaurées via l’agroforesterie
Région Sud-Ouest Bas Mangoky
- 110 hectares de mangroves sous restauration
- 50 hectares de terres restaurées via l’agroforesterie
- 20 hectares de terres reboisées
- 50 hectares de forêts enrichies
En ce qui concerne le secteur agricole, 60 hectares de terres sont prévus pour être cultivés, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et au développement durable.
Rappelons que le Projet TEFIALA est placé sous l’égide du Ministère de l’Environnement et de Développement Durable, et est mis en œuvre en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage. Le financement est assuré par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) à travers la FAO. L’objectif principal du projet est d’améliorer systématiquement le paysage et de reboiser les forêts sur trois zones spécifiques sur une période de cinq ans.
Le Projet TEFIALA représente une initiative cruciale pour la conservation de la biodiversité et la restauration des écosystèmes de Madagascar. En réunissant divers acteurs et en s’alignant avec les engagements internationaux et nationaux, ce projet promet d’améliorer significativement la résilience climatique et de protéger la biodiversité unique de la région.
